jeudi 8 juillet 2010

Si Tayeb Al Mahaji (aâlem jalil)

Si Tayeb Al Mahaji.














Si Tayeb Al Mahaji سي طيب المهاجي de son vrai nom Zeddour Mohamed Brahim Tayeb né en 1881 et mort le 17 octobre 1969, Chérif idrisside.

La famille est connue alors sous le nom d'Al Mahaja "Les Quarante Chéchias" comme le veut la tradition familiale. 1832 l’Émir Abd El Kader qui obtint une fatwa des tribus des Chorafa dans la grande Zaouïa Derkaouia Mahajia dans les environs d’Oran, seules à même de pouvoir lui rassembler quarante Imâms à la tête de l’ordre Sidi Amer Lakehal Al Mahaji, dirigea le soulèvement contre la conquête coloniale française. D'où le nom d'Al Mahaja "Les Quarante Chéchias" ce qui veut dire les quarante (Goubbas).

Ces tribus sont des Chorafa se sont décernés ou fait décerner des sajara ou arbres généalogiques les rattachant à Hassan fils de sayida Fatima, fille de Mohamed, et de Sidna Ali ibn Abi Talib gendre et cousin de ce dernier.
Cette tribu d'Al Mahaja et les premiers fondateurs de la Tarika Derkaouia à Oran et en Algérie (Zaouïa Derkaouia Mahajia) par Sidi Bouazza Al Mahaji disciple de Moulay Larbi Derkaoui à Fès (Maroc).















Al Mahaja c’est les premiers habitants de la ville d’Oran en Algérie. Avant l’arrivée des Omeyyades de Cordoue et Fatimides au Maghreb, Cette tribu continue aujourd’hui à dispenser le prosélytisme religieux dans ses nombreuses Zaouïas à Oran et dans les grandes régions de l’Ouest d’Algérie. La Zaouïa Belkaîdiya qu’il dirige à Sidi Maârouf distante de 15 km d’Oran dispense un enseignement dans les différentes branches du savoir : étude du Coran et de la science du hadith, culture littéraire, culture scientifique... Toute l’activité de la zaouïa gravite autour d’un centre d’intérêt : la foi et la science.












L’Association des Oulémas musulmans de la ville d’Oran avec Cheikh Abdelhamid Ben Badis, Si Tayeb Al Mahaji, Cheikh El Miloud Al Mahaji et Cheikh Said Zamouchi.Si Tayeb Al Mahaji, membre fondateur de l’Association des Oulama algériens, donne également quelques éclairages dans son ouvrage en arabe « Les précieux bienfaits et les mémorables souvenirs de ce que j’ai vécu d’important au passé et au présent » Référence : (édition de la Société algérienne d’édition et de papeterie, Oran, 1966).

Livre de Si Tayeb Al Mahaji en 1966.
















Si Tayeb Al Mahaji est un imam et écrivain algérien. Personnalité religieuse éminente d’Oran, il est l’un des fondateurs de l’Association des oulémas musulmans algériens, et un ami de Cheïkh Abdelhamid Ben Badis. Il est issu d’une grande famille de savants en théologie.

Si Tayeb Al Mahaji (Alem Jalil) appartient à des fractions des Chorafa d'Al Mahaja de la Zaouia Derkaouia, celle des Ouled Sidi El Freïh, des douair Ain Affeurd, sur les hauteurs d'El Gaâda dans la banlieue d’Oran. Il a appris le Coran dans une école coranique de son village natal auprès des maîtres comme Sidi Mohamed Benkaddour, Sidi Mohamed Miloud Ben Brahim et Sidi Abdeslam Ben Saleh qui l’initient à la lecture du coran suivant la méthode des sept prononciations. Adolescent, il parfait ses connaissances en grammaires, en fiqh et du hadith notamment à Nédroma avant de se rendre au douar Sabih, dans la localité de Ténés. Il y est l’élève de Cheikh Miloud Bouchaibi, un grand théologien auquel il voue une grande admiration pour sa rigueur. Ce dernier, formé à la mosquée al-Azhar, fut l’élève et le disciple de Cheikh Aliche, l’un des animateurs avec Cheikh Addou, de la Nahda en Égypte.















1902 : Il commence à enseigner dans les mosquées et la Zaouïa Sennoussia.
1905 : Si Tayeb Al Mahaji entreprend le double rôle de prédicateur et d’éducateur sur le plan religieux, sa première tâche est de réhabiliter l’Islam dans sa pureté et dans la tradition de la sunna. Malgré l'hostilité active de l’administration coloniale, il poursuit la lutte patriotique comme un devoir sacré.
1912 : Il s’installe définitivement dans la mosquée de la rue Hadi Hacène M’ dina-Jdida (tahtaha) où il fonde la première école libre moderne à Oran Zaouïa de Si Tayeb Al Mahaji, appelé par la suite la mosquée Cherifia. Durant près de soixante-dix ans, il enseigne à des milliers de tolbas, les sciences religieuses et linguistiques.















1923 : Il rencontre à plusieurs reprises, à Oran, le grand érudit du Maroc et de l'Islam, Cheikh Abou Choaïb Eddoukali .
1932 : Il se rend à La Mecque pour El Hajj (pèlerinage), où il fait la connaissance de Cheikh Ahmed chérif Senouci, l’un des chefs de la résistance libyenne, réfugié en Arabie saoudite.

1950 : Il rédige un ouvrage autobiographique qui sera édité en 1964.

1954 : Dès le début de la guerre d'indépendance algérienne, Si Tayeb Al Mahaji est éprouvé par l’arrestation et l’assassinat de son fils Zeddour Mohamed Brahim Kacem, le premier étudiant chahid de la révolution. Celui-ci est arrêté le 2 novembre 1954, et meurt sur la table de torture de la DST, le 4 novembre 1954 à Alger. La lutte ne cessa de s’affirmer dans tous les domaines jusqu’au jour ou l'Algérie recouvre son indépendance. Après l’acquisition de la souveraineté, il continue de prêcher le sermon du vendredi dans une salle comble.















1962 : Le 5 juillet (Fête de l'indépendance), enlèvement et assassinat par le FLN de plusieurs milliers de Pieds Noirs. Il y a de nombreuses victimes et parmi celles-ci dix juifs d'Oran. Si Tayeb Al Mahaji, condamne ces crimes. Plus tard le président Ahmed Ben Bella a arrêté les commanditaires de ces massacres.


Cimetière Moul Eddouma.










1969 : Il meurt le vendredi 17 octobre, il est enterré dans le cimetière ben douma.au quartier les planteurs.

Zaouia Derkaouia Al Mahajia (tahtaha).












1912, Ouverture de la Zaouïa Derkaoui Al Mahajia sur la rue Hadi Hacène M’ dina-Jdida (Tahtaha) . Appelé par la suite la mosquée Cherifia (en l’honneur des Chorafa d’Al Mahaja).

Blaoui El Houari *El Khatima*



6 commentaires:

  1. Bonjour,
    Ce blog commence par ce paragraphe contestable. Je suis un des descendant de Sidi Amar Lakehal El Mhadji et je soumets aux lecteurs de ce blog les deux passages suivants extraits dans mon étude d’anthropologie sociale et culturelle : « Les Mhadja d’El Gaada et leur identité » (Bibliothèque Nationale de France, Paris, édition 2013, 188 pages, http : //mhadja.elgaada.free.fr).
    Extrait de la 4e de couverture : « L’identité d’une tribu ne se construit pas à coup de fables, mythes, légendes, exagérations, … Elle se révèle avec des pensées, actes et comportements attestés, au travers desquels les observateurs peuvent noter la manifestation des valeurs identitaires ».
    Extrait des pages 31 et 32 : « Mais qui a raconté cette légende qui circule sur la Toile ? « En 1832, l’Emir Abd el-Kader aurait obtenu une fatwa des tribus des chorfa dans la grande Zaouïa Derkaouïa Mahajia dans les environs d’Oran, seules à même de pouvoir lui rassembler quarante imams à la tête de l’ordre Sidi Amar Lakehal Al Mahaji, pour diriger le soulèvement contre la conquête coloniale française ». N’est-ce pas faire injure aux respectables oulama des autres tribus chorfa (nobles) et non chorfa (non nobles), vivant autour de Mascara, qui étaient aussi capables que nos imams d’El Gaada d’aligner un nombre représentatif d’imams pour prononcer une fatwa (décret) ouvrant le djihad contre l’occupant français ? D’abord, si Mhadja étaient les seuls habilités, pourquoi a-t-il été (l’Emir) envoyé à Bettioua pour ses études religieuses (cf. page 6) ? Ensuite, depuis quand faut-il 40 imams pour prononcer une fatwa ? Enfin, n’est-ce pas un ‘alem mufti (jurisconsulte de haut rang) qui la prononce ? Lire annexe 3, page 87, liste des lieutenants présents à la Mubay’a de 1832 de l’Emir Abdelkader. Mais qui a osé dire aussi que le nom « Mhadja « Les Quarante Chéchias » veut dire les quarante coupoles (les 40 goubbat) dont la plupart se trouvent dans l'ancien cimetière de la petite ville du M’cid, commune de la ville de Sfisef (Wilaya de Bel-Abbès)» ? Pour aider ce plaisantin à mieux faire ses comptes, il faudra qu’il enlève la goubba (mausolée) de Sidi Amar Lakehal El Mhadji qui se trouve au douar Djfefla à El Gaada, car elle ne contient aucune tombe. Quand Sidi Amar Lakehal El Mhadji est mort, sa tribu a mis son cercueil sur le dos d'une mule pour l'emmener au cimetière du Mcid (12 km au Sud de la ville de Sfisef, Wilaya de Sidi-Bel-Abbès, route de Saïda) afin de l'enterrer à côté de sa mère et d’autres Mhadja. Arrivée à un endroit (son mausolée actuel qui se trouve au douar Djefafla), la mule a trébuché et le cercueil est tombé par terre. Le caïd Bénamar, oncle maternel de mon grand-père paternel Sidi Bénamar Srir qui épousa Mlouka bent caïd Idris des Chnetfa (cf. page 16) et Fatima bent Ali Amar Razali le barde (meddah), érigea une houwita (un muret d’une hauteur de quelques dizaines de centimes, en forme rectangulaire ou fer à cheval) qui deviendra une goubba (mausolée) par la volonté des khouddam (serviteurs du marabout). Le soir même de la construction de cette houwita, pris certainement de remords, il a vu en rêve Sidi Amar Lakehal El Mhadji qui lui dit: « J'étais bien caché et tu m'as montré aux gens. Pourquoi? » (Kount laabed, beyentni lennes. A’lech ?). Qu’Allah ait pitié de l’âme de notre caïd ! Que pourra-t-il dire à son Seigneur qui nous a mis en garde contre la gravité de ces péchés : le « chirk » (associationnisme) et la « bid’a » (innovation blâmable)? « Ne donnez pas à Dieu des égaux, maintenant que vous savez » (Coran, sourate 2.

    Professeur Mokhtar Lakehal

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  2. Je suis un descendant de "Si El Miloud Talbi",grand Érudite,qui a enseigné à Cheikh Tayeb Lamhadji,Les ouloums eddinia!Ma grand mère a bruler un sandoug de livres!!!Je voulais savoir s'il y a des traces de mon arrière grand-Père:Si El-Miloud Talbi,grand Allama!!!

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    1. Bonjour, je suis descendant de la famille Talbi Si El Miloud. Je témoigne de la véracité du récit de ma grand-mère qui a brûlé un sendoug de livres et d'écrits laissés par mon arrière grand père Si El Miloud Talbi,les faits s'étant déroulés après le déclenchement de la guerre de libération(1er novembre 54).

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  3. la progéniture de suleiman bin amer M'cid sba algerie?

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